Le grand jour est enfin arrivé, et Julien n’est pas du tout serein. Ce soir, il doit monter sur scène avec son groupe de rock pour jouer un nouveau morceau, mais la panique monte. Depuis le matin, il répète encore et encore, craignant d’oublier les paroles en plein concert.
Julien (stressé, marmonnant dans la cuisine) : « C’est « dans la lumière, je marche sans bruit« … ou « dans l’ombre, je saute partout » ? Raaah, je vais tout oublier, c’est sûr… »
Angélique (le voyant s’agiter) : « Mon Juju, tu vas te cramer le cerveau à force ! Fais une pause, respire un peu. »
Julien (paniqué) : « Mais si j’oublie tout en plein concert ? Je vais passer pour un amateur… »
Stella (avec un sourire moqueur) : « Papa, t’en es déjà à ton dixième texte imprimé, et tu crois encore que tu vas l’oublier ? »
Chloé (imitant son père en tapant sur la table) : « La la la la ! »
Angélique (avec bienveillance) : « Juju, prends un peu de Clematis pour la concentration, et du Cerato pour suivre ton instinct. Rescue pour la panique, ça peut aider aussi… Et fais-moi confiance, tu vas gérer ! » (réaliste, elle se dit à elle-même) « Même si ça fait un peu court pour ce soir… »
Julien (visiblement anxieux) : « Merci, ma Lili… mais je suis sûr que je vais finir par oublier quelque chose… »
Le soir du concert, Julien se prépare dans une tension palpable. Avant de partir, il relit encore une fois ses paroles, histoire de les ancrer une bonne fois pour toutes :
Julien (chantant doucement) :
« Dans la lumière, je marche sans bruit,
Sous les étoiles, je trouve ma voie,
Porté par le vent, chaque note me guide,
Je vais de l’avant, sans peur, sans limite. »
Il sort de la maison en trombe… mais dans la précipitation, oublie complètement d’emporter son texte !
Arrivé sur scène, Julien se sent étrangement léger jusqu’à ce qu’il réalise… CATASTROPHE, le texte est resté à la maison !!!
Julien (sous le choc) : « Oh non… Mon texte… »
Mateo (depuis les coulisses, hilare) : « Bravo, papa ! Allez, tu vas devoir improviser, c’est ça le vrai rock’n’roll ! Panique pas ! »
Julien (en panique) : « Oh non, j’suis fichu… Bon… ok, je vais suivre mon instinct… »
Angélique s’empresse de lui donner du rescue, une dose d’Aconit 30 CH, et lui glisse ses encouragements à l’oreille, elle ne sait pas comment l’aider autrement.
Le groupe commence à jouer, et Julien, la sueur au front, n’a pas d’autre choix que d’improviser. Il lance quelques phrases des vraies paroles, puis… invente le reste en mode freestyle.
Julien (improvisant) :
« Oh, dans la lumière, je sens la chaleur,
lalalalalalalalala
Je suis là, je bouge, je prends ma hauteur,
Le vent me porte, je danse sous les étoiles,
C’est peut-être bizarre, mais c’est pas banal !
On avance ensemble, on ne fait qu’un,
La musique est là, sous le signe du destin,
Peut-être que j’ai zappé un bout,
Mais tant que ça groove, je ne lâche rien du tout ! »
Le public, loin de s’en apercevoir, adore son énergie spontanée. Après le concert, Julien retrouve sa famille en coulisses, le cœur encore battant de son improvisation.
Angélique (amusée, mais tendre) : « Eh bien, mon Juju, tu t’es surpassé ce soir ! Qui aurait cru que l’impro c’était ton truc ? »
Stella (riant à gorge déployée) : « Papa, à un moment, on aurait dit que tu rappais ! Je crois que tu viens d’inventer un nouveau style ! »
Julien (soulagé mais rigolant) : « Ouais… je suis un génie incompris, c’est sûr. Mais promis, la prochaine fois, je prendrai Clematis et Cerato … et j’emmènerai mon texte ! »
Chloé (imitant les applaudissements) : « Bavooo papa ! »
La famille éclate de rire, et Julien, malgré son trou de mémoire, savoure le fait d’avoir réussi à improviser. Après tout, n’est-ce pas ça, l’esprit du rock’n’roll : s’adapter, improviser, et surtout, s’amuser ?
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