C’est une belle après-midi à la maison Dubois, et Stella est avec sa petite sœur Chloé en train de jouer. C’est l’heure du goûter, et bien sûr, Chloé veut sa compote.

Stella (en s’adressant à sa mère) : « Maman, je peux donner la compote à Chloé ? Elle a l’air affamée. »

Angélique (avec un sourire) : « Bien sûr, ma puce. »

Mais aujourd’hui, Stella n’est pas d’humeur. Depuis le matin, ce petit surnom la fait grimacer. Elle tourne un regard exaspéré vers sa mère.

Stella (exaspérée) : « Maman, arrête de m’appeler comme ça ! »

Angélique (surprise) : « Mais pourquoi, ma chérie ? C’est un petit surnom affectueux, « puce » c’est mignon… »

Stella (en croisant les bras) : « Non, c’est pas mignon. Une puce, ça saute partout, ça pique, c’est moche et c’est tout petit. Je suis grande maintenant. »

Angélique (amusée) : « Ah, je comprends… Alors comment tu voudrais que je t’appelle ? »

Stella (haussant les épaules) : « J’sais pas… mais pas « puce ». »

Angélique (réfléchissant) : « Et que penses-tu de « Stellie » ? Ton prénom signifie « étoile », tu sais. »

Stella (sans grande conviction) : « Mouais, bof… »

Pendant ce temps, Chloé, impatiente d’avoir sa compote, essaie d’interpeller sa sœur. Elle marmonne des mots en pointant le petit pot de compote.

Chloé (tentant de parler) : « Sassa ! Sassa ! »

Stella (éclatant de rire) : « « Sassa » ?! Oh, c’est trop chou ! »

Le visage de Stella s’éclaire instantanément. Elle est super fière des progrès de sa petite sœur.

 Stella (ravie) : « C’est officiel, maintenant tu peux m’appeler Sassa ! »

Angélique (avec un sourire complice) : « Eh bien, « Sassa »… c’est parfait. »

Après que Chloé ait fini sa compote, Stella semble un peu préoccupée. Elle regarde sa mère avec des yeux pleins d’interrogation.

Stella (inquiète) : « Maman, tu n’es pas trop triste que je ne sois plus ta « puce » ? »

Angélique (prenant un air faussement dramatique) : « Oh, ma pauvre… je vais peut-être verser une petite larme… mais non, je plaisante ! Tu grandis, c’est tout. »

Stella (toujours dans l’action) : « Et si on faisait une crème ? »

Angélique (en riant doucement) : « Oui, bien sûr, ma… euh, Sassa. Qu’est-ce que tu aimerais faire comme crème ? »

Stella (fière de son idée) : « Une crème pour pas être triste ! »

Angélique (avec douceur) : « Je ne suis pas triste, Il va juste falloir que je m’y fasse. Tu grandis, et c’est normal. » (Elle réfléchit un instant.) « Tu sais, je vais prendre un peu Walnut en Fleurs de Bach. D’ailleurs, je vais te donner Red Chestnut pour que tu ne t’inquiètes pas trop pour moi. »  

Stella se glisse dans les bras de sa maman pour un gros câlin, l’un de ces câlins qui semblent arrêter le temps. Angélique serre doucement sa fille, sentant tout l’amour et la tendresse entre elles, comme si, l’espace d’un instant, plus rien d’autre n’avait d’importance que ce lien si fort qui les unit.

Angélique (avec un clin d’œil) : « Alors, cette crème ? »

Stella (en grimaçant un peu) : « J’ai une petite verrue sur le pied… c’est dégoûtant ! On peut essayer quelque chose ? »

Angélique (avec enthousiasme) : « Bien sûr ! On va ajouter Crab Apple et Rock Water dans une crème neutre, et on mettra aussi quelques gouttes d’huiles essentielles de tea tree et de citron. »

Stella (excitée) : « Cool ! Merci, maman… euh, merci, Mamounette ! » (Elle éclate de rire.)

Et ainsi, mère et fille préparent la crème ensemble, chacune acceptant le changement à sa manière, tout en se rappelant que, même en grandissant, l’amour reste intact.

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