Un matin, Julien débarque dans le salon, les yeux pétillants d’excitation.

Julien : « Ça y est ! Notre groupe a été sélectionné pour jouer à un festival ! Et devinez quoi ? C’est à l’autre bout de la France ! »

Stella : « Wahou, c’est génial, papa ! »

Matéo : « La classe ! C’est là que tout commence pour devenir une légende ! »

Mais l’enthousiasme de Julien s’efface aussi vite qu’il est apparu.

Julien (visiblement tendu) : « Le seul problème… c’est qu’il faut prendre l’avion. Et… je ne peux pas. »

Angélique (calme) : « Juju, tu sais, la dernière fois, la pharmacienne t’avait conseillé de prendre aconitum napellus 30CH. Et ça avait plutôt bien marché. Tu pourras aussi prendre du rescue. »

Julien, les mains moites, se laisse tomber sur le canapé.

Julien : « Oui, mais là… rien que d’y penser, j’ai du mal à respirer. »

Il commence à haleter. Angélique s’approche doucement, posant une main rassurante sur son épaule.

Angélique : « Ne lutte pas contre cette réaction, mon Juju. Observe-la. Laisse-la venir et regarde comment elle s’apaise d’elle-même. »

Julien ferme les yeux, mais sa panique semble s’intensifier.

Julien : « Lili, c’est pire, là… Je vais exploser ! »

Angélique (encourageante) : « Respire… tiens le coup. Ça va passer. »

Après quelques minutes qui lui semblent interminables, la respiration de Julien ralentit, et la tension diminue.

Julien : « Bon, d’accord, c’est passé. Mais c’est vraiment un problème, cette phobie. »

Daphné (tout en tricotant tranquillement) : « Tu sais, j’ai lu quelque part que certaines compagnies aériennes organisent des stages pour les phobiques. Peut-être que ça pourrait t’aider ? Tu es loin d’être le seul, tu sais. »

Stella : « Mais papa, c’est dingue d’avoir peur de l’avion ! Moi, je rêve d’y monter un jour ! »

Matéo : « Pareil. Franchement, papa, c’est quoi le problème ? »

Bernard, fidèle à lui-même, grogne depuis son fauteuil.

Bernard : « Je te comprends, fiston. Pourquoi partir si loin ? On est bien sur le plancher des vaches. »

Daphné (levant les yeux au ciel) : « Si un jour tu deviens une grande star, Juju, tu voyageras souvent. Et si tu veux emmener toute ta petite famille en vacances à l’autre bout du monde, il ne faut pas que ta peur te bloque. »

Les yeux de Stella s’illuminent.

Stella : « Oui, imagine, on pourrait aller voir des pyramides en Égypte, ou des kangourous en Australie ! »

Matéo (rêveur) : « Ou un match des Lakers aux États-Unis. Le rêve ! »

Julien, un peu plus détendu, sourit mais secoue la tête.

Julien : « Pour l’instant, je ne suis pas prêt. Aidez-moi plutôt à avoir moins peur. »

La famille, animée par des rêves de voyage, passe alors à l’attaque pour convaincre Julien que tout va bien se passer.

Angélique : « La peur n’évite pas le danger, tu sais. »

Julien (soupirant) : « Merci, Lili, mais ce n’est pas vraiment rassurant. »

Stella : « Papa, tu sais qu’il y a des milliers d’avions dans le ciel, et ils ne tombent pas comme ça. »

Bernard (approuvant) : « Exact. Statistiquement, c’est le moyen de transport le plus sûr. »

Matéo (confiant) : « Et les pilotes sont hyper compétents. Tu sais, j’avais envisagé de devenir pilote une fois. Mais ça demandait trop d’études… »

Angélique : « Et les turbulences, c’est normal, ce n’est pas dangereux. C’est comme des secousses en voiture, rien de plus. »

Daphné (pragmatique) : « Et les avions d’aujourd’hui sont équipés de technologies ultra-sophistiquées pour gérer tous les imprévus, en plus de la compétence des pilotes. »

Julien, touché par leur soutien, soupire.

Julien : « Bon, vous avez tous raison… Je vais essayer de gérer. »

Stella (sautant sur une possible opportunité) : « Alors, papa, si tu surmontes ta peur, on pourra faire un grand voyage tous ensemble un jour ? »

Julien (en riant) : « On verra… Si je deviens une star, peut-être ! »

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