Cet après-midi, Angélique et Stella décident de préparer un spray parfumé pour la chambre de cette dernière. Curieuse, Stella renifle les petits flacons et sélectionne trois huiles essentielles qui sentent divinement bon à son goût : citron et pamplemousse et petit grain.
Stella (enthousiaste) : « Mais maman, ça va juste sentir bon ou ça fait autre chose aussi ? »
Angélique, inspectant les trois fioles, sourit.
Angélique : « Ce mélange est très intéressant. Il va purifier l’air, t’aider à te concentrer, et te détendre en même temps. »
Stella (émerveillée) : « Wow, c’est carrément un spray de super-pouvoirs ! »
Les deux se mettent à mélanger les huiles dans un flacon avec une base d’acool à 70°, concentrées et ravies de leur création. Mais à l’autre bout de la pièce, Pépito et Chloé se livrent à une course-poursuite endiablée. Soudain, Pépito, dans son élan, heurte la jambe de Stella, qui recule brutalement de sa chaise.
Angélique sursaute, le flacon lui glisse des mains, et une goutte d’huiles essentielles atterrit directement dans son œil. Elle pousse un cri.
Angélique : « Aïe ! Mes yeux ! Ça brûle ! »
Julien, qui observait la scène en sirotant son café, bondit comme un super-héros et revient avec une carafe d’eau.
Julien (pressé) : « Bouge pas, ma Lili, je gère ! »
Il asperge généreusement le visage d’Angélique, mais au lieu de calmer la situation, elle hurle encore plus.
Angélique (entre deux grimaces) : « Aaaah ! Julien ! Pas d’eau ! Ça empire tout ! Allez chercher de l’huile d’olive, vite ! »
Julien (déboussolé) : « De l’huile… d’olive ?! Mais c’est pour la salade, pas pour les yeux ! »
Pendant ce temps, Bernard, alarmé par les cris, surgit dans la cuisine.
Bernard (sérieux) : « Bon, c’est trop, là. J’appelle le 18, on n’est pas équipés pour ce genre de catastrophe ! »
Stella, terrifiée, court chercher l’huile d’olive pendant que Chloé hurle en imitant les cris de sa maman. En un éclair, Stella revient avec la précieuse bouteille.
Angélique, les yeux fermés et rougis, noie enfin ses paupières dans un coton imbibé d’huile d’olive.
Angélique (soulagée) : « Ah… Voilà. Ça va mieux. Merci, Stella. »
Julien (abasourdi) : « Attends, tu veux dire que l’eau aggrave les choses ? Mais c’est la base, non ? »
Angélique (qui retrouve son calme malgré la douleur) : « Non, mon Juju. L’eau ne se mélange pas aux huiles essentielles, elle la disperse et ça pique encore plus. L’huile végétale, en revanche, la dilue et soulage la brûlure. »
Bernard (toujours un peu dramatique) : « Et si ça ne passe pas ? Faut consulter, hein ! Je ne vais pas rester là à regarder tes expériences chimiques ! »
Angélique (rassurante) : « Oui, Bernard. Si ça ne va pas mieux, j’irai voir un médecin. Mais là, ça s’arrange déjà. Pas besoin des pompiers. Je vais me faire une compresse d’eau florale de bleuet et ce sera parfait. »
Julien, enfin détendu, retrouve son humour.
Julien : « Bon, maintenant, on va garder un œil sur toi, ma Lili. »
Tout le monde éclate de rire, Pépito inclus, qui revient en trottinant avec un rouleau de sopalin volé, comme pour dire qu’il participe lui aussi à la crise.
Stella (haussant les épaules) : « Je voulais juste un spray pour me détendre… On dirait que c’est raté pour aujourd’hui ! »
Angélique, en souriant : « Mais non, ma chérie. On va le finir, mais sans Pépito dans les pattes. »
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