C’est la panique chez Stella : sa maîtresse préférée doit quitter la région précipitamment pour suivre son conjoint muté. Et qui prend la relève ? La directrice en personne, Madame Tricotine !

Stella (le visage pâle) : « Maman, j’ai trop mal au ventre… Ma maîtresse s’en va, et maintenant c’est Madame Tricotine qui va s’occuper de nous. Elle est super sévère, tout le monde le dit ! »

Mateo (en passant la tête par la porte, l’air goguenard) : « Ah, Madame Tricotine ? Ouais, ça craint, c’est sûr. Un jour, elle a fait copier la leçon à un élève juste parce qu’il avait éternué trop fort. »

Stella (les yeux remplis d’inquiétude) : « Quoi ?! Mais… mais… et si je tousse trop fort ? Et si je… respire trop fort ? »

Mamie Daphné (en remuant sa tisane) : « Mateo, arrête de raconter n’importe quoi. Madame Tricotine n’est pas si terrible… sauf si tu oublies tes devoirs, là elle sort les griffes. » (Elle lance un regard accusateur à Mateo, qui fait mine de ne pas entendre.)

Stella (les larmes aux yeux) : « Mais… et si je suis trop lente ? Et si elle nous gronde tout le temps ? »

Julien (en s’approchant avec un sourire rassurant) : « Allez, Sassa, c’est pas si grave. Peut-être qu’elle est stricte, mais tu sais, il y a toujours du bon dans chaque personne. Tu retrouveras quand même tes copines et puis, qui sait, tu découvriras peut-être que Madame la directrice adore les beaux dessins ou qu’elle est super cool avec les élèves sages. »

Angélique (arrivant avec son petit kit de secours naturel) : « Viens par ici, ma Sassa. J’ai quelque chose pour toi : des Fleurs de Bach, White Chestnut pour calmer le moulin à pensées, et Rock Rose pour le courage. Et une petite dose de crème relaxante sur le ventre, ça va t’apaiser avant de dormir. »

Stella (regardant sa maman) : « Maman, si ça marche pas, je peux rester à la maison ? »

Angélique (en riant) : « Pas question, ma chérie. Mais je te promets que ça va t’aider à te sentir mieux. Et n’oublie pas, tu es plus forte que tu ne le penses. »

Avant d’aller se coucher, Stella met son casque et écoute sa musique préférée, une mélodie douce qui lui rappelle les moments de calme avec Mamie Daphné. Angélique dépose quelques gouttes d’huile essentielle de lavande sur son oreiller et lui fait un gros câlin. Peu à peu, ses craintes s’apaisent et elle s’endort plus sereine.

Pendant ce temps, au salon, Papy Bernard ne manque pas l’occasion de titiller Mateo.

Bernard (avec un petit sourire en coin) : « Et toi, Mateo, tu te crois malin, mais t’as pas un peu les pétoches d’être au lycée ? C’est la dernière ligne droite avant le Bac ! »

Mateo (d’un ton faussement détaché) : « Bah, Papy, tranquille, c’est dans longtemps … » (Il hausse les épaules, mais on sent bien que le discours ne trompe pas Bernard.)

Le lendemain matin, Stella se réveille un peu moins crispée, la musique encore dans la tête et les remèdes de sa maman ayant fait leur effet. Elle dépose une goutte d’huile essentielle d’orange douce sur l’intérieur de ses poignets, sa préférée, et attrape son cartable.

Stella (souriante malgré tout) : « Bon, j’y vais. De toute façon, même si Madame Tricotine est sévère, elle peut pas être pire que Mateo, non ? Et puis… j’ai trop envie de voir mes copines. »

Sur le chemin de l’école, Stella se sent un peu plus confiante. Elle est prête à affronter la fameuse directrice… et qui sait, peut-être qu’elle n’est pas si terrible après tout.

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