Depuis plusieurs jours, Daphné éternue sans arrêt, surtout dans la maison.

Daphné (exaspérée, un mouchoir à la main) : « C’est insupportable ! Je suis sûre que c’est encore ce satané pollen ! »

Pépito, couché à ses pieds, lève une oreille puis éternue à son tour, comme pour appuyer ses dires.

Daphné : « Et voilà, même lui s’y met ! On est envahi, je vous dis ! »

Dans le salon, Angélique est déjà en pleine préparation.

Angélique (sérieuse et concentrée) : « On va essayer quelque chose, Daphné. Le cassis en gemmothérapie est parfait pour les allergies. Je vais aussi te préparer un flacon de Fleurs de Bach: Beech pour calmer l’intolérance et White Chestnut pour réduire tes crises d’éternuements. »

Daphné (un mouchoir à la main) : « Pourquoi pas. Si ça peut arrêter cette avalanche… »

C’est alors que Bernard entre dans la pièce.

Bernard (pragmatique) : « Vous êtes bien gentilles avec vos potions, mais moi, je dis qu’un bon antihistaminique fera l’affaire. Je vais à la pharmacie. »

Daphné (amusée) : « Vas-y, mais ne reviens pas avec un spray nasal inutile ! »

Bernard (taquin) : « Si tu continues à éternuer comme ça, je vais demander à la pharmacie s’ils ont des bouchons d’oreille pour nous autres ! »

Pendant qu’il quitte la maison, Daphné éternue une nouvelle fois, bruyamment, au point de faire sursauter Tomato, le poisson rouge. Stella observe sa grand-mère avec intérêt.

Stella (candide) : « Maminé, tu connais toutes les plantes. Il n’y a pas une petite plante magique contre ça ? »

Daphné (retrouvant son énergie) : « Bien sûr que si, les orties ! Ces mauvaises herbes sont en fait des trésors. »

Stella (étonnée) : « Les orties ? Mais ça pique ! »

Daphné (malicieuse) : « Pas si on les prépare bien. Viens, on va en ramasser dans le jardin. Le grand air me fera du bien. »

Angélique, ravie, leur tend des gants de jardinage.

Angélique : « Bonne idée ! En tisane, c’est excellent. Et vous pourriez même préparer une teinture mère si vous êtes motivées. En attendant que ce soit prêt, tu peux prendre Nux Vomica 9CH. »

Suivies par Pépito, elles partent à la recherche de leur remède. Après avoir récolté quelques jeunes feuilles, Daphné explique sa recette.

Daphné (pédagogue) : « Pour une teinture mère, on coupe les feuilles en petits morceaux, on les recouvre d’un alcool très fort puis on les écrase avec un pilon. On laisse macérer, on filtre, et hop ! 15 gouttes diluées dans de l’eau, trois fois par jour. »

C’est alors que Bernard revient, l’air pensif, un sac de la pharmacie à la main.

Bernard (perplexe) : « La pharmacienne m’a conseillé de l’Allium Cepa et du Pollens en homéopathie, mais elle a insisté pour que tu viennes la voir et qu’elle adapte selon tes symptômes. Si j’avais pu voir sa collègue, elle m’aurait donné un vrai médicament, mais après tout, pourquoi pas ? »

Angélique (amusée) : « Tu vois, même à la pharmacie, on revient aux solutions naturelles. »

Daphné (brandissant une tige d’ortie) : « Et nous, on a préparé des remèdes avec ce que la nature nous offre ! »

C’est alors que Matéo passe par là, intrigué par les orties sur la table.

Matéo (moqueur) : « Sérieusement, vous appelez ça des remèdes ? Ce sont des mauvaises herbes, non ? »

Daphné (malicieuse) : « Justement, il faut arrêter de les appeler mauvaises herbes. Elles sont bien plus utiles que tu ne le crois. »

Matéo (amusé) : « OK, alors si je me blesse au basket, je viendrai chercher tes « mauvaises herbes » ! »

Tout le monde éclate de rire. Même Bernard, sceptique mais curieux, goûte une tisane d’orties « pour voir ». Finalement, les plantes, les granules de la pharmacie, et l’enthousiasme de Daphné ont atténué ses symptômes, et les Dubois concluent leur journée sur une note joyeuse.

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