C’est la fin du mois de janvier, et Daphné n’est pas dans son assiette. Habituellement joyeuse, aujourd’hui elle est enfoncée dans le canapé, plaid sur les genoux, un air morose, occupée à faire des mots croisés. Elle soupire, le regard perdu, tandis que Bernard s’approche, l’estomac dans les talons.

Bernard : « Bon, alors, qu’est-ce qu’on mange ce midi ? Une bonne petite soupe ? »

Daphné (en soupirant) : « Hmmm… J’ai pas la force. Je suis fatiguée, je dors mal… Et puis avec ce temps gris, je n’ai envie de rien faire. »

Au même moment, Stella rentre de son cours de gymnastique, toute joyeuse, et Daphné l’appelle pour qu’elle lui raconte sa séance.

Daphné (curieuse) : « Alors, ma chérie, raconte-moi tout ! Qu’as-tu appris aujourd’hui ? »

Stella (avec enthousiasme) : « J’ai fait la roue sur une ligne pour essayer de la faire sur la poutre ! Mais les grandes sont trop fortes, Maminé ! Un jour, moi aussi, j’apprendrai à faire le soleil aux barres asymétriques ! »

Daphné soupire une fois de plus.

Daphné : « Ah, du soleil ! Si seulement on pouvait en faire apparaître… »

Angélique, qui l’observe depuis le début, comprend vite que son état est sûrement lié au manque de lumière. Elle se rapproche doucement.

Angélique : « Daphné, as-tu pris ta cure de vitamine D ? »

Daphné (en haussant les épaules) : « J’ai oublié… mais franchement, je rêve de l’été. On pourrait pas avancer un peu le calendrier ? »

Stella, toute triste de voir sa grand-mère sans énergie, se met à réfléchir. Elle commence par mettre un peu de musique très joyeuse et entraînante, puis…

Stella (avec une lueur de créativité dans les yeux) : « Et si je te dessinais des soleils ? Je peux en faire plein et les accrocher partout sur les murs, comme ça, tu en auras tout le temps ! »

Daphné (attendrie) : « Oh, c’est une belle idée, ma chérie, mais… je crois que j’aurais besoin d’un peu plus qu’un soleil en papier. »

Angélique (décidée à agir) : « Je te prépare une décoction de rhodiola pour te donner un petit coup de fouet, et tu vas prendre un peu de Hornbeam en Fleurs de Bach. Et demain, j’ai une surprise pour toi. »

Le lendemain matin, Angélique revient du magasin bio avec une boîte sous le bras, un sourire malicieux.

Angélique : « Voici ta surprise, Daphné ! Une lampe de luminothérapie, un petit soleil portatif rien que pour toi ! »

Daphné (un peu sceptique) : « Une lampe qui remplace le soleil ? On peut y croire ? »

Julien rentre à ce moment-là. Avec cette pluie, son chantier est suspendu, il ne peut pas travailler aujourd’hui. Intrigué, il découvre avec curiosité la trouvaille de sa Lili.

Julien (surexcité) : « Si ça nous met du soleil dans la maison, je vote pour ! Allez, à partir de maintenant, c’est nous qui allons créer le soleil en hiver ! »

Ils installent la lampe, et Daphné prend place devant cette source lumineuse inhabituelle. Elle sourit en voyant les petits dessins de soleils que Stella a fixés un peu partout pour l’accompagner dans ce rituel du matin.

En quelques jours, Daphné sent déjà un changement. Elle retrouve de l’énergie, et même un peu de son entrain pour chanter en cuisine. Le soir, elle remercie Angélique et Julien.

Daphné : « C’est un peu comme un printemps avant l’heure. Je sens que ça me redonne de l’énergie… Merci pour cette idée lumineuse. »

Stella (fière d’elle) : « Et les dessins, ils ont aidé aussi, Maminé ? »

Daphné rit et attrape sa petite-fille pour un câlin.

Daphné : « Oui, mon soleil. C’est toi, le meilleur remède de tous. »

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