Cet après-midi, c’est le carnaval à l’école de Stella, et les parents sont invités. Le matin, Angélique la dépose à l’école, tout en lui promettant de revenir l’après-midi, prête à participer à la fête.
Stella (insistante) : « Maman, tu te déguises, hein ? Tout le monde va le faire ! »
Angélique (un peu pressée) : « Oui, oui, ma chérie, promis. Je trouverai bien quelque chose… »
Stella (avec un sourire taquin) : « Mais pas un déguisement ennuyeux, hein ?! Je veux du spectaculaire ! »
Angélique (en souriant) : « Spectaculaire, hein ? On verra bien… »
Sur le chemin du retour, catastrophe ! Angélique marche sur un caillou vicieux et se tord la cheville, finissant étalée au sol dans une pose pas vraiment digne.
Angélique (douleur et frustration) : « Mais c’est pas vrai ! Pourquoi aujourd’hui ?! »
Après une inspection rapide et un passage chez le médecin, le verdict tombe : c’est une belle entorse. Angélique doit porter une attelle et se déplacer avec des béquilles. La douleur est intense et le moral est en berne.
Angélique (désespérée) : « Comment je vais faire pour le carnaval cet après-midi ?! »
Mais fidèle à son instinct naturel, elle ne perd pas de temps. Elle applique de l’huile essentielle d’hélichryse pour limiter l’œdème et se prépare un cataplasme d’argile verte. Pour la douleur, elle ajoute des Fleurs de Bach : de l’Aigremoine pour calmer les douleurs et de l’Étoile de Bethléem pour le traumatisme.
Angélique (en massant sa cheville avec une crème au genévrier) : « Voilà, c’est déjà mieux… mais comment je vais faire pour le carnaval ?! »
Puis, tout à coup, l’idée du siècle lui traverse l’esprit.
Angélique (illuminée) : « Je sais ! Je vais me déguiser en grande blessée ! Ça va faire d’une pierre deux coups, et Stella ne s’inquiétera pas. En plus, je suis déjà à moitié prête ! »
Elle attrape la blouse de chimie de Matéo, se fait un bandage autour de la tête pour compléter le tableau, et se regarde dans le miroir.
Angélique (riant à moitié d’elle-même) : « Et voilà ! Un déguisement improvisé qui en jette… Bon, je ressemble à un mélange entre un scientifique fou et une victime de film catastrophe, mais ça fera l’affaire ! »
L’après-midi, elle se présente à l’école de Stella, clopin-clopant sur ses béquilles, avec un sourire un peu forcé mais déterminé. Stella, qui l’attendait avec impatience, la voit arriver et éclate de rire.
Stella (en se tenant le ventre de rire) : « Maman ! T’es trop drôle ! On dirait que t’es tombée d’un arbre ou que t’as fait une bataille avec un requin ! »
Angélique (tentant de sourire malgré la douleur) : « C’était un requin particulièrement coriace, mais tu vois, je suis là, prête pour le carnaval ! »
Stella (riant encore plus fort) : « Oh là là, mais en plus, on dirait que tu joues super bien la blessée ! On dirait que tu souffres tellement ! T’es trop forte ! »
Angélique (grimace cachée derrière un sourire) : « Ah, merci ma chérie… C’est un talent caché ! »
Malgré quelques grimaces de douleur dissimulées sous un sourire, Angélique réussit à profiter de l’après-midi, et Stella, loin de se douter que sa maman souffre vraiment, est ravie de son déguisement.
Stella (toujours hilare) : « Franchement, tu devrais faire ça plus souvent, c’est trop réaliste ! »
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